Visa Étudiant

Pour études à temps plein dans universités, écoles de langue et établissements de formation professionnelle.

Un visa étudiant permet de poursuivre des études à temps plein à l'étranger dans des universités, écoles de langues ou établissements de formation professionnelle. Il est conditionné à l'admission dans un établissement reconnu et prouve que le but principal du séjour est l'étude, non le travail.

Pour les citoyens français : aucun visa n'est requis pour étudier dans l'UE ou l'EEE. Pour les pays hors UE (États-Unis, Canada, Australie, Royaume-Uni post-Brexit), les réglementations spécifiques s'appliquent. Les étudiants internationaux venant en France doivent passer par Campus France et demander un visa long séjour valant titre de séjour (VLS-TS).

Les visas étudiants sont délivrés pour la durée du programme académique et peuvent être renouvelés si les études se poursuivent. La France et de nombreux pays permettent un travail à temps partiel pendant les études et offrent des permis post-diplôme.

Étudier en France : Procédure Campus France

Pour étudier en France, les étudiants internationaux (hors UE/EEE) doivent obligatoirement passer par Campus France. Cette plateforme centralise les candidatures et facilite l'obtention du visa étudiant.

Après l'admission, vous recevez une attestation Campus France qui accompagne votre demande de visa. La France propose des frais de scolarité relativement abordables dans les universités publiques (170-650€ annuels selon le niveau) et offre de nombreuses bourses.

Important : maîtrise du français niveau B2 (TCF, DELF, DALF) obligatoire pour programmes francophones. Programmes anglophones exigent TOEFL/IELTS.

Documents Requis

1
Lettre d'admission officielle
Confirmation d'acceptation par un établissement reconnu. En France : attestation Campus France obligatoire.
2
Ressources financières
Pour France : minimum 615€/mois (7.380€/an) prouvés par relevés bancaires, attestation de bourse, ou garant.
3
Assurance santé
Pour France : adhésion obligatoire à la Sécurité sociale étudiante. Pour autres pays : couverture minimale 30.000€ pour Schengen.
4
Certificat de compétence linguistique
TCF/DELF/DALF pour français (niveau B2 minimum), TOEFL/IELTS pour anglais selon langue d'enseignement.
5
Justificatif de logement
Contrat de location, attestation de résidence universitaire (CROUS) ou attestation d'hébergement notariée.
6
Diplômes précédents
Relevés de notes, diplômes traduits et légalisés. Attestation de comparabilité pour diplômes non-européens.

Autorisation de Travail Pendant les Études

Régulations par pays de destination :

France : 964 heures annuelles (60% temps plein), aucune autorisation supplémentaire requise
États-Unis (F-1) : 20h/semaine on-campus, CPT pour stages, OPT post-diplôme
Royaume-Uni : 20h/semaine pendant le trimestre, temps plein pendant vacances
Canada : 20h/semaine hors campus avec permis d'études valide
Stages obligatoires au cursus : généralement autorisés sans limite horaire

Limites Horaires Strictes

Dépasser les heures de travail autorisées peut entraîner le retrait du visa et l'expulsion. Dans certains pays, même les activités non rémunérées (sauf bénévolat académique) nécessitent une autorisation.

Conservez un registre précis des heures travaillées et gardez contrats et autorisations universitaires. En cas de doute, consultez le service des étudiants internationaux de votre établissement.

Après le Diplôme : Recherche d'Emploi

De nombreux pays offrent des permis post-diplôme pour chercher un emploi lié aux études :

France : Autorisation provisoire de séjour (APS) de 12 mois pour recherche d'emploi ou création d'entreprise. Transition facile vers carte de séjour salarié.

Royaume-Uni : Graduate Route de 2 ans (licence/master) ou 3 ans (doctorat).

Canada : Permis de travail post-diplôme (PTPD) de 1-3 ans selon durée des études.

Australie : Visa diplômé temporaire (subclass 485) de 2-4 ans.

États-Unis : Optional Practical Training (OPT) 12 mois, 36 mois pour filières STEM.

Motifs Courants de Refus

Ressources financières insuffisantes ou origine des fonds non justifiée
Absence de preuve d'intention de retour (pas d'attaches familiales, professionnelles)
Admission dans établissements non reconnus ou douteux
Compétences linguistiques insuffisantes ou certificats non valides
Dossier incomplet, incohérent ou documents frauduleux
Antécédents de violations d'immigration
Doutes sur la sincérité du projet d'études (changements de filière inexpliqués)